Comment mettre en place une gestion prévisionnelle et budgétaire efficace ?

22 Mai 2019

L’entreprise doit avoir la capacité d’anticiper pour pouvoir s’adapter aux changements (économiques, sociaux ou encore juridiques) afin de pérenniser son évolution. La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est un moyen lui permettant de mettre en adéquation à court, moyen et long terme, emplois, compétences et effectifs avec les besoins issus de sa stratégie et de cette nécessité d’adaptation aux changements de son environnement. Mais comment mettre en place cette gestion prévisionnelle correctement ?

La cartographie des besoins dans une démarche de gestion prévisionnelle

Dans une démarche prévisionnelle, l’entreprise doit par exemple répertorier :

  • les effectifs présents ;
  • les mouvements de personnels prévus : retraites, fins de contrats et le flux de personnel entrant ;
  • les données budgétaires : évolution prévisionnelle de sa masse salariale à moyen terme ;
  • les métiers dont elle aura besoin en fonction de son évolution ;
  • les postes clés à pourvoir ;
  • etc.

Pour cela, l’organisation doit bien évidemment avoir une connaissance fine de l’identification de ses métiers et de ses compétences. La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences permet d’élaborer la cartographie des effectifs (pyramide des âges, tableaux graphiques) par sexe, âge, métier, ou autres critères (handicap…) et un tableau mesurant les écarts entre les ressources et les besoins. Forces et faiblesses doivent ainsi être analysées pour l’établissement d’un plan prévisionnel sur plusieurs années (3 à 5 ans). Face à ses besoins, l’entreprise doit suivre un budget.

Les deux versants de la gestion budgétaire

Mettre en place un budget permet de s’organiser. En cela, c’est un outil de planification indispensable pour l’entreprise. DRH et DAF doivent travailler main dans la main. Le budget est issu d’une réflexion générale menée ensemble en prenant en compte la stratégie RH dans la stratégie plus globale de l’entreprise. Les objectifs doivent être réalistes et le calendrier, établi rigoureusement.

La dimension budgétaire a deux volets : elle prend en compte non seulement les ressources financières à disposition pour mener à bien le projet, mais aussi la ressource temporelle. Le temps est le facteur primordial de toute GPEC, qui, par nature, est faite d’anticipation, d’analyse et d’ajustements. Cette gestion est une réflexion sur l’avenir pesant sur chaque décision prise à l’instant T.

Le SIRH, garant d’une gestion prévisionnelle efficace

Une bonne gestion prévisionnelle permet par exemple d’anticiper le coût d’un recrutement pouvant s’avérer élevé. Lorsqu’un salarié part et qu’il est remplacé, cela nécessite le cas échéant de former le nouvel arrivant. Ce dernier doit par ailleurs s’approprier la culture de l’entreprise. Pendant cette période de latence, l’entreprise est susceptible de perdre de sa productivité.

Dans ce contexte, la GPEC doit pouvoir être mise en œuvre efficacement : le SIRH est une bonne solution, car simple d’utilisation. Votre SIRH isiRH est ainsi un véritable outil de recueil de données capable d’intégrer les évolutions et décharge le service des Ressources Humaines des tâches administratives pour qu’il se concentre sur la mise en place de la GPEC (gestion des mobilités, recrutement, onboarding, entretiens professionnels, plan de formation, gestion des carrières, etc.). Grâce aux indicateurs RH, il peut aider à prévoir les flux de personnels et la mise à jour des informations permet une fiabilité de ces dernières.

A propos de l’auteur :

Maxime Houx

CEO

Siqual : Développement de solutions Web.
Animé par les nouvelles technologies, le secteur informatique et le besoin d’entreprendre.